Information Greenpeace

                          

 

 

00/09/2006 86 % des Français réclament une interdiction des OGM

                                                                     

 

18/02/2006La Roumanie dit enfin non aux cultures de soja OGM après les avoir autorisées pendant huit ans.               

 

10/03/2005        Arrêtons l'invasion des OGM en Europe !
Greenpeace demande la fin des cultures commerciales de plantes transgéniques

Bruxelles, le 10 mars 2005 - Greenpeace a entamé ce matin une action de
protestation devant le bâtiment où se tient le Conseil des Ministres
européens de l'Environnement afin de marquer son opposition à la culture
commerciale de plantes transgéniques sur le territoire européen. Un robot d'
une hauteur de 3 mètres et dont la structure évoque un épis de maïs a été
érigé face au bâtiment. Une vingtaine de militants portent des pancartes où
l'on peut lire dans différentes langues européennes "OGM: arrêtons l'
invasion".

Les ministres européens de l'Environnement examineront une suggestion
autrichienne selon laquelle l'autorisation de culture commerciale d'un maïs
transgénique de Monsanto, approuvée par la Commission européenne mais dont
le plan de surveillance ne correspond pas aux nouvelles exigences légales,
devrait être arrêtée tant que la réglementation européenne en matière de
culture d'organismes génétiquement modifiés reste insuffisante. Les
manquements concernent la surveillance des impacts environnementaux de ce
type de culture et la protection des agricultures non-transgéniques.

"Toutes les cultures commerciales de plantes transgéniques devraient être
stoppées car les OGM représentent une menace pour l'environnement. Par
ailleurs, l'Union européenne n'a pris aucune mesure pour protéger les
agricultures non transgéniques ou encore pour garantir la pureté des
semences conventionnelles ou bio. Et malgré cela, des sociétés comme
Monsanto ont carte blanche pour poursuivre leur business au mépris de la
législation en vigueur; commente Eric Gall, conseiller politique à l'unité
européenne de Greenpeace, présent sur les lieux de la manifestation. La
Commission européenne et l'Autorité européenne de sécurité des aliments, qui
entérine les autorisations d'OGM sans les évaluer sérieusement, doivent
répondre de cette situation."

Greenpeace a révélé récemment que la Commission européenne a communiqué des
informations erronées aux états membres, affirmant que Monsanto avait rempli
les conditions requises pour la culture commerciale de leur maïs
génétiquement modifié (MON 810). En réalité, l'information fournie par ce
groupe industriel est insuffisante au regard de la législation actuelle. La
Hongrie a déjà interdit la culture de ce maïs sur son territoire en janvier
dernier. Le ministre de l'agriculture polonais et le ministre de l'
environnement slovaque ont également indiqué que leurs gouvernements
travaillaient à la mise en place d'une interdiction similaire sur leurs
territoires respectifs.

"Greenpeace demande aux gouvernements européens de suivre l'initiative de la
Hongrie et d'interdire la culture du maïs transgénique MON 810, comme le
permet la législation européenne", déclare Noemi Nemes de Greenpeace
Hongrie.

Plusieurs études scientifiques ont révélé que le maïs MON 810, qui produit
son propre insecticide, pourrait avoir des impacts négatifs sur l'
environnement (1). Les autorités européennes n'ont pas pris en compte ces
études et le plan de surveillance de l'OGM ne prévoit pas d'évaluer ces
risques.

"Tant que les autorités européennes ne peuvent pas fournir les garanties
nécessaires de sécurité, c'est aux états membres de protéger l'environnement
et la santé humaine. Les organismes génétiquement modifiés résultent d'une
technologie grossière qui se résume à un bombardement de gènes dans des
organismes vivants. L'Union européenne ne devrait pas autoriser l'arrivée en
Europe de produits aussi peu sûrs et représentant un danger pour l'
agriculture et notre alimentation, poursuit Arnaud Apoteker de Greenpeace
France.

L'action de protestation de Greenpeace se poursuivra tant que durera la
réunion des ministres de l'Environnement. Le problème du maïs MON 810 sera
suivi par Greenpeace dans différents états membres.

(1) : note d'information "surveillance des OGM : la Commission européenne ne
protège pas les Etats membres de l'UE " disponible sur : www.greenpeace.fr